À Marco Delanghe,
samouraï sans maître et sans gages
qui parcourt le monde
à la recherche d’une province où il n’y aurait
ni suzerain ni seigneur ni vassal ni serf,
un coin de Terre, en somme,
qui aurait échappé à la féodalisation
dont nos très illusoires démocraties
sont les plus fervents promoteurs,
sous la coupe réglée
d’une oligarchie de vieillards jaloux
et de concupiscents jeunes loups.
Ce havre, mon ami,
je crains qu’il ne nous faille le construire
d’urgence et partout.